Portage - Au Fil de l'Eau
Sommaire
- 1 Qui participe ?
- 2 Équipement
- 2.1 technique
- 2.2 couchage
- 2.3 trousse à pharmacie
- 2.4 outillage
- 3 Bouffe - alimentaire
- 3.1 vrai bouffe
- 4 vêtements
- 5 mode de transport
- 5.1 vélos
- 5.2 d'autres modes
Qui participe ?
Toujours dans un élan d'inclusivité, ici quelques exemples :
- des musiciens, des stand-ups, des gens du spectacle vivant
- maçons, menuisiers, meuniers
- étudiants à âge de la retraite (à définir)
- aguerris, arithméticiens, alchimistes
- des beaux artistes, des piss artistes, des autistes
Bon, vous avez le tableau ... des motivés, pas démotivés,...
Nous rappelons au lecteur que si l'on est capable de faire un déplacement, à vélo ou à pied, sur la boucle en question, on est déjà qualifié physiquement et mentalement pour des travaux physiques et mentaux, comme le jardinage, la transformation, la cuisine, etc.
Équipement
Y en a beaucoup qui se fient à leur équipement. Ceci dit, c'est l'équipage qui compte pour bien plus, à la fin du jour.
La plupart des objets mentionnés ci-dessous sont non-essentiels, ou bien il suffit d'un exemplaire partagé entre plusieurs. Le checklist sert à donner des idées. On se renseigne sur les conditions d'abord, avant de trop porter.
Une fois un circuit établi, puisque il y aura des gîtes d'étape et des lieux de stockage suffisants, munis de provisions, de sacs de couchage, etc.
technique
- lampe frontale, petite lampe rouge + 12 piles AAA + chargeur secteur / USB ou câble Ethernet / USB
- Puce / clé USB de plus de 64Go, adaptateur Ethernet
- Petit ordinateur portable avec clavier + rechargeur
- Petit panneau pliable solaire, plus batterie rechargeable haute capacité (exemple: 32 000 mAh)
- Petit appareil capable de prendre des images et du son (portable avant-dernière génération sans puce, petit appareil photo numérique)
(il est préférable qu'aucun de ces instruments ne soit connecté internet / réseau - les points fixes sur la route peuvent servir à se communiquer par numérique à distance; selon le cas, et on peut avoir un accès internet via un médiathèque locale, par exemple, ce qui rend les articles ci-dessus non-essentiels, s'ils ne le sont pas déjà, dans la plupart des cas - mais allez voir les gens pour leur en persuader et vous allez voir).
couchage
- sac de couchage (max: 1,5kg recommandé)
- bâche/dessus de tente
- quelque peu de sardines (de tente)
- tapis au sol (gonflable, léger)
tous de couleur non-voyante - verte, grise, etc., qui n'offense ni à l'humain, ni à l'ambiance
trousse à pharmacie
- anti-douleurs (ex : paracétamol, codéine, aspirine)
- anti-histaminique / crème anti-inflammatoire
- clous de girofle, propolis solide, lavande cueilli au bord du chemin
- quelques sparadraps
- ciseau / coupe-ongles
- dentifrice, brosse-à-dents, cure-dents
- savon de Marseille, éponge
outillage
- petit couteau pliable - ou couteau multi-tool style "Swiss Army"
- pince
- sécateur
- monoculaire ou petite jumelle
- briquets / gaz de remplissage
- cordage
- trousse à coudre, y inclus aiguille section triangulaire, fil de lin ou de coton fort
bouffe - alimentaire
L'objet est de se déplacer, moins il y a de poids de base sur le dos, plus il y a de dos à porter autre chose. Préférence est donné à des produits frais (de jardin local) et produits transformés localement (farine, tisanes,fromage).Entre ces produits déposés pour notre collecte, il est également prévu qu'on cueillit et on glane sur le chemin.
Cerise sur le gâteau, les lieux de stockage et de portage sur le chemin (les "ports", pour ainsi dire) sont normalement plein de produits alimentaires et autres à acheminer là où on en a besoin - cela fait partie de la fonctionnalité du voyageur de les prendre en charge, iel est payéé pour ...
vraie bouffe
Ceci dit, voici quelques suggestions pour de quoi grignoter sur le chemin non-complètement aménagé :- un casserole d'un litre, plus couvercle, une tasse en métal, 2 litres de récipients à eau,
- un réchaud + combustible (c'est pour commencer par ce qui ne se mange point)
- farine complète, flocons d'avoine, riz, pâtes
- noix, fruits secs, poissons, viandes et fromages
- un petit pot d'huile, graisse ou beurre
- jus de citron, fruits (ex : mandarines, pommes), sel, poivre entier
- thé, café soluble
- quelques paquets de soupes déshydratées en sachet
Ce sont les provisions de base qui peuvent être supplémentées au gré, selon la durée prévu de l'expédition
vêtements
- chaussures de randonnée, crocks
- chaussettes en vraie laine, longues, courtes, fines (3 paires minimum)
- sous-pantalon, pantalon, ceinture
- t-shirt, manches-longues (à capuche)
- pull à col moyen-épais en vraie laine
- parka, ou manteau à capuche
- imperméables fines, y inclus pantalon
- chapeau / bonnet
- lunettes de soleil
mode de transport
vélos
Le vélo ou triporteur non-électrique est, pour le moment, le mode principal que l'on préconise pour les axes routiers.- un porte-bagages solide pour l'avant et l'arrière du vélo, plus un panier avant
- un point de fixation pour un remorque
- plateau avant à 3 roues, dérailleur et pignon arrière de 5 ou plus de vitesses
- des vélos de récup reconditionnés, avec des cadres en acier, sont idéaux, autant du point de vue écologique que fonctionnel
- des ateliers vélos collectifs auto-gérés et des liens avec la communauté vélocipède sont très utiles
d'autres modes
Le marche-à-pied et même le canoë peuvent être préférés. Il y a une ambition à moyenne terme d'intégrer les bêtes de charge, tels les ânes et les chevaux.Une charge utile de 12 à 15kg pour un humain, de 25kg à vélo, plus ce qui peut être contenu dans une remorque, et de 30 à 60kg à dos d'âne, de mule ou de cheval, plus la charrette, ceci peut servir comme base rudimentaire pour les calculs. Sur le plat, un parcours sous charge d'environ 25km sur une demie-journée est prévisible. Sur une rivière navigable, les poids que peuvent porter un canoë sont de l'ordre de quelques centaines de kilos, et seulement en descendant le cours d'eau, ce qui n’empêche pas leur usage à des fins récréatifs.
L'emploi de ces diverses formes de transport en combinaison peut être très efficace - à vélo, à pied ou à cheval on peut aller récupérer des denrées à une certaine distance ou dénivelé du chemin principal, pour les charger ensuite sur les charrettes qui avancent régulièrement, à leur rythme.
Jusqu'à l'avenu du transport routier automobile, ce genre de système multi-modal était pratiqué pour le ramassage des conteneurs de lait, par exemple, dans les départements ruraux français. Les auberges et lieux de mi-chemin, les lieux de stockage, les granges et les mazets ou mas d'autrefois peuvent, avec la renaissance de ces systèmes, eux-mêmes trouver une nouvelle vie.
L'intérêt et les bénéfices, autant économiques qu'écologiques, sont manifestes. Ces moyens de transport sont plusieurs fois moins énergivores que les camions et les voitures d'aujourd'hui et peuvent faire beaucoup moins de dégâts sur les routes, étant moins lourds et roulant moins vite. Deux marchés, sur deux jours successifs, donnent 14 heures pour faire le trajet, si nécessaire en deux bouts, l'après-midi et tôt le lendemain matin.
L'utilisation de bateaux pour le transport et pour la traversée de la rivière existent sur le Lot, mais peu sur le Tarn au niveau de Millau et en amont, où il y a cependant les Bateliers de la Malène ou du Viaduc, qui font des excursions touristiques. La remontée de ces bateaux se fait à camion et au trailer, comme il se fait pour les rafts, les canoës, les kayaks, les bateaux gonflables et les autres bateaux de plaisance à usage touristique et sportif.
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